L’importance de la barrière intestinale et du microbiote

C’est l’intestin qui représente la plus grande surface de contact et d’échange chez l’Homme. Il joue un rôle majeur pour le bon fonctionnement de notre organisme et assure l’étape préalable à tout un métabolisme en permettant le passage d’éléments nutritifs exogènes (nutriments externes à notre corps), puis il assure également un rôle de défense primordial en évitant le passage d’éléments indésirables qu’elle qu’en soit l’origine ( alimentaire, virale, bactériens, médicaments, etc..).

Les 4 lignes de défenses naturelles de l’intestin

Cette intelligence de l’intestin est principalement assuré par 4 lignes de défenses naturelles :

1/ Barrière physique : représentée par les mouvements péristaltiques intestinaux qui empêche la rétention et la prolifération de bactéries dans l’intestin ainsi que leurs absorptions à travers la muqueuse.
2/ Microbiote intestinal : qui va permettre l’absorption des nutriments et inhiber l’invasion des bactéries pathogènes et participant au développement/fonctionnement pérenne du système immunitaire de l’hôte.
3/ Épithélium intestinal : Étendu sur 300 m2 et comptant prés de 300 millions d’entérocytes (cellules recouvrant l’intérieur de l’intestin) entièrement renouvelés en 4 à 6 jours. Il permet notamment le passage sélectifs des molécules, la sécrétion du mucus et des peptides antimicrobiens mais aussi de séparer les espaces tissulaires et réguler les échanges de matière entre eux grâce aux jonctions serrées (structures protéiques macromoléculaire qui relient les cellules épithéliales entres elles pour former une barrière intercellulaire qui maintient la perméabilité intestinale équilibrée).
4/ Système immunitaire intestinal : il contient 60% à 70% de la totalité des cellules lymphoïdes de l’organisme ! Son rôle est de maintenir l’homéostasie intestinale (en évitant l’attaque de micro organisme dangereux et en empêchant les réponses immunitaires excessives contre les protéines alimentaires et les composant bactérien du microbiote intestinal).

Vous aurez compris, il est capital de maintenir cet écosystème en forme pour nous éviter bien des désagréments !
Car nous ne naissons pas tous égaux concernant notre flore intestinale, bien qu’à la naissance notre tube digestif soit stérile, puisque dès que les membranes fœtales se rompent, la colonisation bactérienne commence. Le mode d’accouchement (présence de flore bleue par voix basse et non par césarienne), le type d’alimentation, l’environnement et l’hygiène, puis la prise de médicament ou la diversification alimentaire influencent cette colonisation bactérienne chez le nouveau-né. Puis au fur et à mesure la composition du microbiote intestinal se complexifie.

Si le microbiote est relativement stable dans le temps, sa composition au cours de la vie, peut varier transitoirement en fonction des conditions extérieures : régime alimentaire, infections virales ou bactériennes, prise d’antibiotiques, AINS… Il tend néanmoins à revenir à son état initial en 1 à 2 mois, ce qu’on appelle la capacité de résilience.

Toutefois des successions de déséquilibres transitoires peuvent grandement l’impacter et créer des troubles et /ou pathologies.
Si notre intérieur est en désordre, nous serons nous même perturbé sur les 3 plans : physique, psychique et émotionnel puisqu’il est désormais clairement établi que le microbiote, les intestins et le cerveau sont en connexion et que le microbiote était le “petit cerveau” en relation avec “le grand cerveau”.

Je vous prépare un autre article rapidement sur le Candida Albican (que je suis en train de me traiter), un fléau de notre temps lié à un dérèglement de ce dont je viens de parler.
Si vous avez des questions, besoins de conseils pour restaurer ensemble cet écosystème, n’hésitez pas à prendre rendez-vous

Santé vous bien,
Magali

Magali Jorrand-Colle
Energéticienne, Médium, Coach de vie, Naturopathe

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